Début décembre, les équipes de Livingstone ont pour la première fois été soumises au télétravail complet. « Quinze jours qui nous ont servi de test grandeur nature pour vérifier la bonne marche de nos outils et de nos process », résume Jérôme Rolland, le directeur de Livingstone. L’occasion également de poursuivre la politique RSE impulsée en interne, en permettant aux équipes de souffler un peu et de faire baisser la pression vécue en cette fin d’année 2022.

Chez Livingstone, le télétravail a été déployé au moment du confinement, de manière rapide et efficace, car les équipements avaient été pensés pour une telle éventualité dès la création de l’agence, peu de temps après l’épisode des Gilets jaunes. Depuis la fin de la crise sanitaire, une possibilité de télétravail partiel est offerte à nos salariés, souvent à raison d’une journée par semaine. « Cela se fait de manière non contractuelle, sur une base de confiance et de bienveillance, explique Jérôme Rolland. A l’usage, avec un certain recul, je considère que c’est bien quand cela reste occasionnel. Le confort et la concentration individuels que le télétravail permet ne peuvent compenser totalement le lien physique et la cohésion d’équipe. Même si l’agence est de fait plus calme, le télétravail implique quelques difficultés d’organisation et, inévitablement, de communication. »

Du côté des équipes, les avantages côtoient là encore quelques inconvénients. Comme en témoignent les collaborateurs de Livingstone.

Avantages

« Le Covid a normalisé le télétravail. C’est une bonne chose pour moi, qui suis sur la partie digitale et dont la présence au bureau n’est par conséquent par absolument nécessaire. Je pourrais opter pour quatre jours de télétravail tant j’apprécie cette modalité. J’ai gagné du temps (personnel comme professionnel) et de l’efficacité (concentration, veille accrue…). Aujourd’hui nous avons tous les outils possibles pour rester connectés, tout est une question d’organisation. Comme tout changement de méthode de travail, ça nécessite un minimum de calibration au début. » Zamir

« Le télétravail génère moins de stress car moins de bruit, davantage de calme et de concentration. Le gain de temps et d’énergie induit par l’absence des trajets domicile-travail est également énorme et appréciable. D’un point de vue personnel c’est une expérience réussie, et je serais prêt à télétravailler 4 jours pas semaine. » Martin

« J’habite assez loin de l’agence, donc le lundi télétravaillé me permet d’économiser du temps, de l’énergie et du stress. J’en profite pour planifier ce jour-là les tâches qui nécessitent beaucoup de concentration. Je ne serais pas contre un jour ou deux de plus en télétravail. » Elisa

« Le télétravail permet de mieux se concentrer sur les dossiers. On est moins coupé et il est possible d’organiser sa journée comme on le souhaite. Le rythme idéal selon moi est de deux voire trois jours par semaine en télétravail et le reste en présentiel. » Vincent

« Le télétravail est une bonne solution lorsqu’on a des impératifs personnels, que l’on éprouve de la fatigue, que l’on est malade et qu’on veut respecter ses engagements. Quelques jours par semaine me paraîtraient parfaits pour satisfaire l’équipe. » Steffy

« Le télétravail permet d’éviter les bouchons quotidiens, d’économiser du carburant et de l’énergie. Moins fatiguée, je me sens plus à l’aise et plus concentrée pour avancer plus tranquillement et plus efficacement. Notamment grâce à des outils collaboratifs performants. » Séverine

Inconvénients

« Il me paraît compliqué de ne faire que du télétravail. L’échange d’informations reste moins fluide, et occasionne une perte de temps parfois. » Steffy

« Je ressens le besoin d’être au côté de mes collègues. Sociabilité oblige ! Donc oui au télétravail, mais deux à trois jours par semaine maximum. » Séverine

« Les réunions en visio, c’est bien, mais on perd quand même le fil et le contact direct avec les collègues. Rien ne vaut le face à face pour une transmission plus fluide des infos ! » Zamir

« Malgré tous les outils de communication et de gestion dont nous disposons, la réactivité est tout de même diminuée. C’est important de se retrouver IRL (in real life) pour ne pas perdre la cohésion d’équipe. Sans oublier qu’il n’est pas toujours évident de travailler chez soi avec un ou des enfants en bas âge, et que les équipements (bureau, chaise, éclairage…) doivent offrir des conditions optimales de travail. » Martin

« Le télétravail provoque quelques difficultés dans le suivi de projets menés en commun avec les équipes. L’échange d’infos perd en fluidité et on gâche parfois le temps gagné grâce au télétravail. La limite est d’ordre organisationnel. » Elisa

« La journée en télétravail ne doit pas être interrompue par d’autres impératifs personnels pour être réellement efficace. Et il faut que l’organisation en amont soit optimale car il est parfois compliqué d’avancer sur certains dossiers si certains collaborateurs s’avèrent difficiles à joindre. Le full télétravail ne me semble pas être une bonne option, car on perd en cohésion d’équipe, pourtant capitale. » Vincent